Article publié dans France-Antilles le 23 décembre 2016
Récemment, sur la place de l’enregistrement, l’association féministe Culture Égalité et l’association Kap Karaïb, accompagnées d’artistes solidaires (musiciens-nes, chanteur-ses et comédiens-nes), se sont rassemblées pour commémorer la journée internationale des droits humains (10 décembre) avec la participation de la ville. Il s’agissait pour tous et toutes, non seulement de faire connaître cette importante date, mais aussi de rappeler ce que sont les droits humains. Il s’agissait également de dénoncer les discriminations encore trop présentes en Martinique et dans le monde, et d’amener le public à se poser un certain nombre de questions. Les droits humains ? Qui ? Comment ? Selon ces associations : les personnes touchées par un handicap, les personnes dans la précarité, les victimes de harcèlement, les réfugié-e-s ou les migrants-es, les lesbiennes, gays, bissexuel-les ou transexuel-les (LGBT), toute personne dont la dignité, la liberté n’est pas respectée.
UNE DATE QUI COMPTE
« S’interroger aussi, au moment où la peur de l’autre est érigée, partout dans le monde, en programme politique ; à l’heure où, pour assurer leur avenir et celui de leurs enfants, certains choisissent la performance et la compétition au détriment de la solidarité ; à l’heure enfin où une certaine « élite » veut nous faire croire que nos différences l’emportent sur nos similitudes » , précisent les associations organisatrices. « Il est capital de faire du 10 décembre une date qui nous permet de défendre les valeurs que sont la tolérance, le respect de l’autre, de sa différence, de souligner ce qui assemble les êtres humains. » Sur la place de l’enregistrement, le message est bien passé. Les passantes et passants ont promis de faire le test figurant au dos du tract distribué ce jour-là : mes droits humains sont-ils atteints et est-ce que je viole celui d’un ou d’une autre ? Il est à la disposition de toutes et de tous, en contactant Culture Égalité.