Fille et petite-fille d’esclaves, Harriet Tubman, née Araminta Ross, voit le jour en 1822 aux Etats Unis, dans le Maryland, région ségrégationniste.

Harriet Tubman Générale de la guerre contre l’esclavage (Etats-Unis, 1860)
De l’enfance jusqu’à l’adolescence, elle ne connaît que la maltraitance, des coups à la tête jusqu’au sang ; ces blessures ont marqué à jamais son existence.
Ne pouvant plus supporter cette « non-humanité », Harriet décide de fuir au péril de sa vie, abandonnant ses frères et sœurs, son mari, Tubman, pourtant affranchi.
Elle marche longtemps, dépasse la frontière et arrive en Pennsylvanie, état du nord, où elle renaît, enfin libre. Ce long et difficile périple la décidera à faire évader sa famille et d’autres esclaves, faisant des allers et retours incessants. La liberté ou la mort, telle est sa devise.
Pendant la guerre de Sécession, cette expérience amènera Harriet à rejoindre en Caroline du Sud un groupe de combattants. Elle est à la tête d’une troupe d’espions, conduit des commandos de guérilla…
Plus de 700 esclaves sont libérés. Ses mérites sont reconnus, elle sera surnommée la Générale Tubman.
Après l’abolition, Harriet luttera encore et encore contre le racisme et pour le droit des femmes, notamment le droit de vote, jusqu’à sa mort, le 10 mars 1913, date honorée aux Etats Unis jusqu’à ce jour.
Elle a été récemment choisie pour figurer sur les billets de 20 dollars.
L’exemple d’Harriet nous enseigne que le combat pour la liberté est à mener chaque jour de l’existence de l’homme et de la femme.