Nous souhaitons la libération de toutes les femmes de la domination masculine, afin que nous puissions vivre une vie sans violence, sans peur, sans être opprimées, contrôlées, conditionnées, sans être exploitées dans nos familles, nos boulots, et dans l'espace public de manière générale.
Nos vies comptent et ont de la valeur. Nous souhaitons naître et vivre libres, indépendantes et autonomes. Nous souhaitons être, chacune, la femme de notre vie.
Sur la précarité
Woiiiii woiiiiiii ! tou sa pour an vyé lajan, salaire de misère qui ne me permettra même pas de vivre avec mes deux enfants !!!
J’en ai assez ! assez ! assez ! Pas un jour sans inquiétude pour joindre les deux bouts.
On ne compte que des impayés. Mwen épi sé ti manmay-la nou pa jan ni an ti plézi. Depuis le confinement, ce sont les paniers des associations ki ka ba nou an pal.
Toujours m’inquiéter pour les enfants. Pour tout ! Je suis épuisée… Tèt chajé ! Assez ! assez ! assez ! assez !!!
Conclusion
Nous pensons que tant qu'une femme se verra refuser ses droits, tant qu'une femme de par le monde sera opprimée, le patriarcat pourra réduire les autres à la même situation et éterniser sa domination. C'est pour cela que tant que toutes les femmes ne seront pas libres, aucune ne le sera sûrement et définitivement. Tant que toutes les femmes ne seront pas libres, il nous faut rester en lutte et ces luttes doivent être collectives !